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Prix national de bénévolat décerné à une Albertaine

June 9, 2015 Cory Hare, ATA News Managing Editor
Entre deux sessions de formation aux enseignants d’écoles primaires de l’Ouest de l’Ouganda, Simone Desilets, enseignante albertaine participant au Projet outremer, pose ici avec des enfants curieux d’un quartier de Hoima.

Simone Desilets est la première en Alberta à recevoir ce prix du Programme international de la FCE.

L’excellence de ses services et son dévouement à ses collègues dans le cadre de Projet outremer ont valu à Simone Desilets le Prix 2015 de bénévolat du Programme international de la Fédération canadienne des enseignants (FCE).

Le conseil d’administration de la FCE a décidé en mai que Mme Desilets recevrait cet honneur national pour sa participation au Projet outremer.

« C’est formidable d’être récompensée pour un travail qui n’en est pas vraiment un. Pour moi, c’est plutôt un rêve devenu réalité que je vis avec joie et passion » dit-elle lors d’une interview.

Projet outremer aide des organisations enseignantes partenaires avec la FCE à offrir sur place dans leur pays des programmes de perfectionnement professionnel à leurs membres. C’est en 2012 que Simone Desilets y a participé pour la première fois, en Ouganda, pays d’Afrique de l’Est. Elle y est retournée l’année suivante, mais comme chef d’équipe cette fois. En 2014, c’est au Togo, en Afrique de l’Ouest, qu’elle s’est rendue, et elle y retourne cet été.

« Parce que nous sommes des professionnels, on fait appel à nous non seulement pour servir les élèves de nos communautés locales, mais aussi pour aider et soutenir nos collègues où qu’ils soient dans le monde » dit-elle pour expliquer ce service professionnel.

 

Simone Desilets devant une cascade dans la région ouest de l’Ouganda où elle a participé deux étés de suite au Projet outremer de la FCE.

Un rapport de la FCE qui recommande que Simone Desilets reçoive ce prix la décrit comme « l’exemple même de la parfaite bénévole », un modèle de comportement et une chef d’équipe enthousiaste. »

« Dans ses interactions avec les autres, sa sagesse et sa chaleur poussent chacun à faire de son mieux. Elle pose les bonnes questions, même en situation délicate, et elle le fait en invitant et en incluant tout le monde, ce qui mène chacun à coopérer et à participer » peut-on lire dans le rapport.

Sa perspicacité et ses excellentes habiletés de communication font partie des aptitudes faisant d’elle une chef d’équipe naturelle et hors pair, indique le rapport, en ajoutant que son don de comprendre les besoins et d’explorer collectivement des solutions ont fait d’elle “une force prodigieuse”pour l’avancement du perfectionnement professionnel au Uganda National Teachers’ Union.

Première Albertaine

Simone Desilets est la première Albertaine à avoir été sélectionnée pour ce Prix établi en 2007, mais elle ne l’a pas encore reçu officiellement. Françoise Ruban, responsable de l’aide internationale à l’ATA nous dit qu’à la réunion du 10 juin, le Comité de la FCE de l’Alberta Teachers’ Association décidera où et quand lui présenter ce prix.

Après avoir enseigné pendant 35 ans à l’élémentaire, Simone Desilets est actuellement chargée de cours à la faculté d’éducation du Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, en prêt de service du Conseil scolaire catholique d’Edmonton.

Son attirance pour le bénévolat outremer remonte à son enfance passée à Bonnyville où plusieurs de ses enseignants parlaient souvent de leurs missions outremer, et où d’autres, venus de pays lointains,
la Tanzanie, les Philippines, l’Inde, étaient parfois de passage dans son école.

 « Ils parlaient de chez eux et chez eux était quelque chose qui éveillait ma curiosité et me captivait » dit-elle.  « Je crois que c’est de là qu’est né mon désir pour ce genre de travail. »

Faire du bénévolat outremer est resté pendant des années tout en haut de sa liste personnelle de choses qu’elle souhaitait faire un jour, une fois que ses circonstances professionnelles et familiales le lui permettraient. « J’ai laissé ça mijoter tout doucement pendant des années, puis lorsque l’occasion s’est présentée, j’ai réalisé le rêve de ma vie », dit-elle.

Simone Desilets se dit très motivée à continuer d’aider ses collègues outre-mer parce qu’il y a là selon elle un
véritable besoin et qu’elle a pu constater elle-même les résultats obtenus par Projet outremer. Un autre facteur de motivation est l’immense gratitude de ses collègues africains à toute aide apportée.

« Je n’ai jamais dans ma vie reçu autant de remerciements pour si peu de travail » dit-elle.

Et la gratitude est réciproque, car participer à Projet outremer c’est aussi s’enrichir énormément soi-même sur le plan personnel et professionnel.

« Je deviens, chaque fois un peu plus, une meilleure personne et une meilleure enseignante. » ❚

Traduit par Violette Bigeat.

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